– ACHATS JUILLET 2021 –

Leila SLIMANI
Le parfum des fleurs la nuit

Autour de cette « impossibilité » d’un livre, avec un art subtil de digresser dans la nuit vénitienne, Leila Slimani nous parle d’elle, de l’enfermement, du mouvement, du voyage, de l’intimité, de l’identité, de l’entre-deux, entre Orient et Occident, où elle navigue et chaloupe, comme Venise à la pointe de la Douane, comme la cité sur pilotis vouée à la destruction et à la beauté, s’enrichissant et empruntant, silencieuse et raconteuse à la fois.

 

Niko TACKIAN
Solitudes

Élie Martins est garde nature dans le massif du Vercors. Il y a douze ans, une blessure par balle l’a laissé totalement amnésique. Depuis, il s’est reconstruit une vie dans cette région aux hivers impitoyables, aux brumes si opaques qu’elles vous égarent en deux pas. Alors qu’une tempête de neige s’abat sur le Vercors, des traces étranges mènent Élie jusqu’à l’« arbre taillé », un pin gigantesque dressé comme un phare au milieu de l’immensité blanche. Une femme nue est pendue à ses branches. Cette macabre découverte anime quelque chose sur la toile vierge des souvenirs d’Élie.

 

Michel BUSSI
Rien ne s’efface

2010. Maddi est médecin généraliste à Saint-Jean-de-Luz, une vie comblée avec Esteban, son fils de 10 ans.
Ce jour d’été là, elle le laisse quelques minutes seul sur la plage. Quand elle revient, Esteban a disparu.
2020. Maddi a refait sa vie, et revient sur cette plage en pèlerinage.
Au bord de l’eau, un enfant est là. Même maillot de bain, même taille, même corpulence, même coupe de cheveux. Elle s’approche. Le temps se fige. C’est Esteban, ou son jumeau parfait. Maddi n’a plus qu’une obsession, savoir qui est cet enfant.
Il s’appelle Tom, il vit à Murol en Auvergne. Elle prend la décision de s’y installer.
Plus Maddi espionne Tom, et plus les ressemblances avec Esteban paraissent inexplicables : mêmes passions, mêmes peurs… même tache de naissance.
Jusqu’où sera-t-elle prête à aller pour découvrir la vérité, et sauver son enfant ?
Ou ce garçon qui lui ressemble tant.

 

Georges Patrick GLEIZE
Rue des hortensias rouges

Abandonné par Mathilde peu après sa naissance, Maxence Auzeral, devenu négociant à Toulouse, découvre le destin insoupçonné de cette mère, morte 50 ans plus tard dans une modeste rue de Bègles. Elle lui laisse l’étonnant héritage d’une dizaine de lingots d’or et l’adresse d’un certain Fédor en Lettonie. À Riga, Maxence va découvrir un vieil homme brisé par le goulag, qui lui raconte ses missions de militant communiste en 36. Et sa rencontre, au cours d’un séjour à Ax-les-Thermes, avec Mathilde, mariée à un homme âgé, leur amour passionné, sa décision de le rejoindre en Espagne aux cotés des brigades internationales et leur séparation forcée après la victoire franquiste.

 

Alex LUTZ
Le radiateur d’appoint

«Dans le magasin, Françoise n’en finit pas d’oublier pourquoi elle est venue. Deux ampoules pour la lampe du guéridon, du scotch double face pour un coin du lino du cellier, sans quoi elle finira par y rendre l’âme un jour, et un radiateur d’appoint pas trop lourd et efficace, c’est-à-dire tout moi. » Ce roman est celui de nos zones d’activité, de nos fourmilières de solitudes, de nos villes nouvelles ; des routes, des chemins, des rayons que nous empruntons pour tâcher de nous y trouver. Au coeur de ce feu humain qui couve, le défaut d’un radiateur d’appoint, narrateur de ces destins et témoin de nos froids, nos joies, nos espoirs, nos certitudes déçues, nos petits courages, nos soleils, nos faiblesses inutiles et nos lâchetés d’enfant.

 

 

Florence DELAY
Un été à Miradour
  • « On arrivait à Miradour par une mauvaise route à peine goudronnée qui montait en tournant. La pente était si raide que la vieille voiture de Madeleine tombait fréquemment en panne au milieu de la côte. Il n’y avait alors d’autre solution que d’aller chercher une paire de boeufs à la ferme la plus proche. « Dans ce conte d’un été lointain, tout est vrai et tout est allègrement réinventé. D’êtres chéris, Florence Delay a fait des personnages et cousu ensemble des scènes éparses du passé pour ne pas les perdre.

 

Bernadette PECASSOU
Le bûcher des certitudes

1609. Au coeur du Pays Basque, encore imprégné de rites et de mythes païens, un homme est chargé par Henri IV d’une mission : éradiquer la sorcellerie. Dévoré par la foi, le goût du pouvoir, et plein de certitudes, Pierre de Lancre a pour ce faire une méthode imparable : purifier les âmes en brûlant les corps.
Sur ces terres rudes à la langue impénétrable, désertées par les hommes partis en mer, les destins de quatre femmes vont s’entrecroiser. Amalia, la guérisseuse au coeur pur, Murgui, une adolescente à la beauté du diable éprise d’un jeune charbonnier, Graciane, la marguillière de l’église qui attend le retour de son marin, et Lina, prête à tout pour fuir la pauvreté et le mépris.

 

Véronique MOUGIN
Un fils à maman
  • Quelle mouche a donc piqué Charly Picassiette ? A peine majeur, il veut quitter sa mère poule, leur ferme des collines, leur village. Paris l’attend, paraît-il, et puis la gloire : le garçon s’apprête à publier un  » roman  » très autobiographique où tous ses proches pourront se reconnaître. Mais Madame Picassiette et ses voisins ne l’entendent pas de cette oreille : pas question de laisser le mioche gâcher sa vie et raconter la leur. Au Chandoiseau (14 habitants, 3 chèvres), l’heure de la mobilisation générale a sonné…
  • Christian JACQ
  • L’ennemi invisible
  • Au pays de Galles, dans un laboratoire ultra-sensible, on recherche un vaccin universel en utilisant des virus hautement contagieux.
    Or un laborantin – employé parallèlement par le MI5, les services secrets britanniques – est convaincu qu’un savant fou s’apprête à dérober des éprouvettes contenant les virus. S’il les répand dans la nature, une pandémie tuera des millions de gens !
    Problème : l’agent du MI5 est rapidement assassiné. Une taupe se terre forcément dans le laboratoire. Parmi les suspects possibles : un Américain, un Chinois, un Russe, un Français, un Allemand et une Indienne. Dans ce petit comité se cache un monstre que l’ex-inspecteur Higgins doit identifier au plus vite…

Raphaëlle GIORDANO
Le bazar du zèbre à pois

Je m’appelle Basile. J’ai commencé ma vie en montrant ma lune. Est-ce pour cela que j’ai toujours eu l’impression de venir d’une autre planète ? Je n’ai pourtant pas compris tout de suite de quel bois j’étais fait. Peut-être plus un bois de Gepetto que de meuble Ikea

 

 

Mary Higgins CLARK
Meurtre à Cap Cod

Du Passager clandestin, sa toute première nouvelle publiée en 1956, en passant par Meurtre à Cape Cod, où l’on retrouve ses célèbres héros Willy et Alvirah, jusqu’à La mort porte un masque de beauté, texte inédit et point d’orgue de ce recueil, Mary Higgins Clark donne ici toute la mesure de son talent de nouvelliste.

Trahisons, cupidité, rivalités familiales et amoureuses : on retrouve les thèmes chers à Mary Higgins Clark dans ces récits ciselés et haletants, à la hauteur des plus grands romans de celle qui restera à jamais la reine incontestée du suspense.

 

Andreï MAKINE
L’ami arménien

A travers l’histoire d’une amitié adolescente, Makine révèle dans ce véritable bijou de littérature classique un épisode inoubliable de sa jeunesse.
Le narrateur, treize ans, vit dans un orphelinat de Sibérie à l’époque de l’empire soviétique finissant. Dans la cour de l’école, il prend la défense de Vardan, un adolescent que sa  pureté, sa maturité et sa fragilité désignent aux brutes comme  bouc-émissaire idéal. Il raccompagne chez lui son ami, dans le quartier dit du « Bout du diable » peuplé d’anciens prisonniers, d’aventuriers fourbus, de déracinés égarés «qui n’ont pour biographie que la géographie de leurs errances. »
Il est accueilli là par une petite communauté de familles arméniennes venues soulager le sort de leurs proches transférés et emprisonnés en ce lieu, à 5 000 kilomètres de leur Caucase natal, en attente de jugement pour « subversion séparatiste et complot anti-soviétique » parce qu’ils avaient créé  une organisation clandestine se battant pour l’indépendance de l’Arménie.

 

Anne Sophie JAHN
Bob Marley et la fille du dictateur

Tu es vilaine.  » C’est la première phrase que Bob Marley lance à Pascaline Bongo, la fille aînée du président gabonais Omar Bongo. Elle a 23 ans et elle vient de se glisser dans la loge du chanteur, après un de ses concerts aux États-Unis.
Nous sommes en 1979, Bob a 34 ans et est à l’apogée de sa carrière. Autour de lui, un essaim de groupies tente désespérément d’attirer son attention, sous le regard attentif de sa femme et choriste, Rita Marley.. C’est parce qu’elle a les cheveux défrisés, or pour les rastas, les cheveux, c’est sacré, ils ne doivent être ni coupés, ni coiffés…
Pascaline propose alors à Bob de donner un concert au Gabon, pour l’anniversaire de son père. Le chanteur n’a jamais joué en Afrique. Il répond «  oui  » à son invitation. Ainsi commence la grande histoire d’amour, la dernière de sa vie, longtemps gardée secrète, entre Pascaline et lui. Une passion qui cristallise l’histoire de la décolonisation, de la religion rasta, du traumatisme de l’esclavage.

 

Michael CONNELLY
Séquences mortelles

Maintenant journaliste au Fair Warning, Jack McEvoy (Le Poète et L’Épouvantail) a eu raison de bien des assassins. Mais un jour le voilà accusé du meurtre d’une certaine Tina Portrero avec laquelle il a effectivement passé une nuit, et qu’il aurait harcelée en ligne. Malgré les interdictions de la police et de son propre patron, il enquête et découvre que d’autres femmes sont mortes de la même façon. Le tueur choisirait ses victimes à l’aide de leurs propres données génétiques. Trouver la prochaine séquence ADN qui le conduira à sa proie devient la priorité de Jack..

 

 

Hugo LINDENBERG
Un jour ce sera vide

« C’est un été en Normandie. Le narrateur est encore dans cet état de l’enfance où tout se vit intensément, où l’on ne sait pas très bien qui l’on est, où une invasion de fourmis équivaut à la déclaration d’une guerre qu’il faudra mener de toutes ses forces. Un jour, il rencontre un autre garçon sur la plage, Baptiste. Se noue entre eux une amitié d’autant plus forte qu’elle se fonde sur un déséquilibre : Baptiste a des parents parfaits, habite dans une maison parfaite. Sa famille est l’image d’un bonheur que le narrateur cherche partout, mais qui se refuse à lui.

 

 

Nicole GIROUD
L’envol du sari

En janvier 1966, pour la seconde fois en seize ans, un avion en provenance de Bombay s’écrase sur le massif du Mont-Blanc. Parmi les victimes : cette mystérieuse Indienne parsie, retrouvée couchée dans la neige, le corps intact et entièrement nu – exceptés les bijoux qu’elle portait…
Cette image à elle seule suffit à susciter l’intérêt de Quentin, auteur en mal d’inspiration. Comme il évolue parmi les débris de la catastrophe, recrachés cinquante ans après par le glacier, il ignore encore tout de la belle passagère, d’une vie de femme assoiffée de désir, de liberté – cette vie fauchée en plein vol qu’il s’apprête à écrire, autant qu’à célébrer…

 

Alexandre SEURAT
La maladroite

Inspiré par un fait divers récent, le meurtre d’une enfant de huit ans par ses parents, La Maladroite recompose par la fiction les monologues des témoins impuissants de son martyre, membres de la famille, enseignants, médecins, services sociaux, gendarmes… Un premier roman d’une lecture bouleversante, interrogeant les responsabilités de chacun dans ces tragédies de la maltraitance.